FAQ de la prépa BCPST

Les réponses que nous vous apportons ici sont le fruit de nos réflexions et expériences individuelles avec un recul d’environ 10 ans sur nos études en prépa. Vous y trouverez donc parfois des réponses contradictoires car nous n’avons pas toujours la même opinion sur certains points qui dépendent en grande partie du caractère/ressenti de chacun.

Que choisir entre la fac et la prépa ?

« En terminale, je savais que je voulais faire de la recherche en biologie. Je pouvais dès lors opter pour une formation à l’université, ou les classes prépas, et tenter les concours des ENS. Bien sûr, la prépa représente beaucoup de travail, de stress, et n’offre pas de « garantie » même si l’on travaille sérieusement. Mais l’enseignement en prépa me semblait mieux convenir à mes besoins : une classe à taille humaine, plus semblable à ce que peut être l’enseignement au lycée, avec un véritable suivi et un contrôle continu, et une « vraie » relation enseignant-élève. »Hélene Moreau

« La scolarité en prépa est dans la continuité de celle du lycée : assiduité aux cours obligatoire, exercices à faire d’un cours au suivant, suivi des enseignants très présent. Choisir la fac signifie que vous préférez travailler à votre rythme, avec moins de pression mais également beaucoup plus d’autonomie, à la différence de la prépa où vous aurez un DS et 2 h de khôlles par semaine (physique et maths une semaine en alternance avec biologie-géologie et anglais ou géographie la semaine suivante). Vous serez principalement évalués en fin de semestre à la fac (partiels). »Olivier Guipponi

« En prépa, l’encadrement est plus important qu’à la fac. Les évaluations sont régulières et exigeantes, ainsi que l’assiduité en cours obligatoire. Et bien sûr, il y a les concours à la fin de l’année qui sont une motivation importante à moyen terme. Le rythme de travail est important (mais il peut également l’être à l’université !). Enfin, l’ambiance est, malgré le stress, généralement bonne en prépa BCPST. La petite taille des promos favorise un esprit de groupe et les étudiants se serrent généralement les coudes. Dans tous les cas, la prépa permet d’acquérir des méthodes de travail et des compétences très utiles pour la suite de vos études ou dans la vie professionnelle. L’université en revanche permet d’avoir plus de temps pour d’autres projets associatifs notamment et convient davantage à des étudiants plus autonomes et moins scolaires. Si vous hésitez en Terminale, gardez néanmoins à l’esprit le fait qu’il existe de nombreux moyens d’intégrer la fac ou des BTS en cours de prépa ou à l’issue de la scolarité en prépa grâce à des équivalences. L’inverse n’est pas vrai ! Les années de prépa sont fatigantes mais ce sont aussi des années passionnantes et très riches sur le plan intellectuel. »Marine Paulhiac-Pison

Pourquoi faire une prépa BCPST ?

« Souhaitant faire de la biologie, la prépa BCPST s’est imposée à moi. Aussi parce qu’elle offrait une vraie formation pluridisciplinaire, qui me paraissait moins « fermée » que les classes MPSI ou PCSI. Le mot-clé est interdisciplinarité ! La prépa bio est une des prépas où l’on étudie encore de nombreuses matières différentes… et ce n’est pas pour rien ! Une des clés de la réussite est de mettre à profit cette interdisciplinarité : au sein de la bio (la biochimie ne doit pas être déconnectée de la biologie cellulaire), mais aussi entre physique et bio, chimie et bio, physique et géologie, géographie et géologie… Plus vous recroiserez les infos, plus vous construirez des connaissances solides, basées sur une vraie compréhension des problèmes. »Hélene Moreau

« Attention, dans les initiales BCPST, il manque le « M » de mathématiques. Elles sont importantes, et participent à la sélection des concours. »Julie Denoeud

« La prépa BCPST est la seule qui mène aux écoles d’agro et vétérinaires. Il faut donc regarder de près les débouchés de cette prépa avant de s’y engager. Certaines écoles comme Centrale, Supélec ne recrutent pas en BCPST. L’interdisciplinarité est très forte, ce qui permet de compenser d’éventuelles lacunes dans certaines matières. Le plus important est de choisir la prépa qui convient le mieux à vos goûts car il faut aimer ce qu’on apprend pour supporter la charge de travail en prépa. Si vous aimez la biologie ou la géologie, n’hésitez pas. Si vous préférez de loin la physique, la chimie ou les mathématiques, ou si vous êtes particulièrement bons dans ces matières, regardez de près le programme des autres prépas. »Marine Paulhiac-Pison

Où faire sa prépa ?

« Une fois la décision de faire une prépa prise, il reste encore à décider où. Et souvent la question qui se pose est la suivante : rester proche de chez soi, ou partir dans une grande prépa prestigieuse (souvent parisienne). J’ai préféré faire ma prépa au même endroit que mon lycée, proche de chez moi et de ma famille, et avec mes amis du lycée. Pour moi, être « en terrain connu » et soutenue par mes proches a été déterminant pour supporter le stress de ces deux années et affronter les concours une première fois. J’avais besoin d’une coupure en famille chaque jour, et de ne pas être 24 h/24 ni 7 j/7 « en prépa ». Cela m’a aussi permis la première année de continuer le sport dans mon équipe du lycée, de décompresser et de garder mon équilibre. »Hélene Moreau

« Cette question est très importante notamment en province, dans des villes qui ont des prépas BCPST de niveau moyen. Rester chez soi ou tenter une prépa prestigieuse loin de sa famille ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question. Tout dépend de son caractère, de l’environnement familial, de son ambition et de considérations financières. Une chose est néanmoins certaine : si les conditions autour de la scolarité sont trop difficiles du fait de l’éloignement de la famille, même une prépa prestigieuse ne vous permettra pas d’accéder à l’école de vos rêves. Par ailleurs, les prépas dites « moyennes » placent régulièrement des étudiants motivés dans les meilleures écoles. »Marine Paulhiac-Pison

Comment fait-on pour survivre à la prépa ?

« La prépa représente une énorme charge de travail sur une longue période. Pour ne pas s’essouffler, garder le moral et sa motivation, il faut trouver le rythme qui vous convient. Pour être efficace et ne pas accumuler de retard, il est fortement recommandé d’assimiler la plupart des notions pendant les cours et donc d’arriver en forme en cours (se coucher (très) tard pour réviser est contre-productif). Il est également important de conserver une activité physique dans la mesure du possible. »Olivier Guipponi

« Un des éléments-clés est de relire ses cours au fur et à mesure. Même rapidement, en diagonale. Réactiver les notions acquises à court terme, c’est s’assurer qu’elles s’imprimeront plus facilement. La régularité des khôlles vous aidera à cela. »Julie Denoeud

« Une erreur classique en prépa est de réduire le temps de sommeil et de le convertir en temps de travail. Si cette technique peut marcher à court terme en permettant de gagner des points supplémentaires sur un devoir, elle est catastrophique à long terme pour la réussite aux concours qui est quand même ce qui importe le plus en prépa. Il est également fondamental de garder une activité physique au moins une fois par semaine et de se ménager des temps de pause dans la semaine pour voir des amis, aller au cinéma… afin de décompresser. Il faut aussi être régulier dans le travail et rédiger tout au long de l’année les outils qui vous permettront de réviser efficacement avant le concours (fiches, schémas-bilans, etc.). Faites le tri dans vos cours entre les notions fondamentales à connaitre impérativement et les notions, certes intéressantes, mais plus superflues. Enfin, prenez le temps de regarder en détail les corrections de vos professeurs en khôlle ou en devoir. Même si vous avez eu une mauvaise note, ne vous découragez pas. Ce qui compte c’est le concours à la fin de l’année et transformez vos échecs en cours d’année en opportunités pour vous améliorer pour le concours. En cas de difficultés, ne vous repliez pas et n’hésitez pas à en parler à votre entourage ou à l’infirmière scolaire. »Marine Paulhiac-Pison

Faire 5/2 oui ou non (et si oui, où) ?

« Faire 5/2 ou non est une décision qui peut être difficile à prendre. Si vous avez raté de peu l’école de vos rêves, il est dommage de ne pas se donner les moyens de la réussir l’année suivante. Cela est valable si vous n’êtes pas complètement épuisé physiquement et moralement. De plus, même si statistiquement vous avez plus de chances d’avoir de meilleurs résultats, vous n’avez aucune garantie et vous pouvez vous retrouver avec des écoles peu cotées ou même sans rien. Il faut aussi peut-être accepter d’entrer dans une école moins prestigieuse mais où vous arriverez tout de même à vous faire un parcours intéressant. Avec de la motivation, il est toujours possible au sein d’une autre école de réussir la carrière voulue (à l’exception toutefois de vétérinaire). L’école n’est que le début de la carrière, pas une fin… L’année de 5/2 est assez particulière et à certains égards plus facile que l’année de 3/2. Vous connaissez déjà le cours, cette année permet de prendre réellement du recul sur les connaissances acquises, de les approfondir, ou de mieux les assimiler si elles sont moins comprises. Les révisions sont plus simples et on fait davantage attention à son équilibre personnel : temps de sommeil, activité physique… Si vous avez été admissible, vous savez aussi ce qui vous attend à l’oral. Les difficultés de cette année-là sont le stress lié au fait que c’est la dernière chance, des difficultés psychologiques liées à un coup de déprime post-concours et un décalage certain avec les 3/2. »Marine Paulhiac-Pison

« En 3/2, j’ai été admise à l’INA-PG et admissible à l’ENS Lyon, ratée de quelques places à l’oral. L’ENS étant l’école de mes rêves, la question s’est posée : intégrer l’INA-PG, et « assurer », ou repartir pour une année de prépa, et tenter à nouveau ma chance, sans garantie d’avoir « aussi bien » après les concours en 5/2. Bien sûr, le risque d’avoir « moins bien » existe, mais il reste faible. Maintenant, il fallait décider où faire 5/2. Il est rare de changer de prépa entre la 3/2 et la 5/2. Néanmoins, afin d’optimiser mes chances, je voulais changer de professeurs, aborder les choses d’une manière différente, changer de perspective. Comme il n’y a qu’une classe de BCPST au lycée Joffre où j’étudiais, j’ai postulé dans différents lycées prestigieux, où les taux de réussite à l’ENS étaient plus élevés, et ai décidé de faire ma 5/2 au lycée du Parc à Lyon. Je ne regrette vraiment pas mon choix, bien sûr parce qu’il m’a mené à la réussite, mais surtout parce qu’avoir une nouvelle vision des connaissances avec de nouveaux professeurs m’a permis de surmonter les blocages que je pouvais avoir dans certaines matières. Mais, rétrospectivement, je ne regrette pas non plus mon choix d’avoir commencé ma prépa à Montpellier, proche de ma famille et de mes amis, et dans une prépa où la pression était moins forte qu’au lycée du Parc. Je ne suis pas sûre que faire toute ma prépa dans une classe « prestigieuse » m’aurait apporté la même réussite, car je ne sais pas si j’aurais su gérer la pression, et ne pas m’épuiser. Chacun doit faire ses choix en fonction de ses ambitions, mais aussi de son caractère. »Hélene Moreau

« J’ai également eu à faire le choix, en 3/2, d’intégrer l’INA-PG ou de faire 5/2 pour tenter d’obtenir l’ENS. Souhaitant me diriger vers l’enseignement, j’ai décidé de tenter à nouveau le concours de l’ENS. S’est alors posé la question de changer de prépa ou non en 5/2. J’ai finalement décidé de rester dans la même prépa (lycée Thiers à Marseille). Même si j’ai réussi à intégrer l’ENS, je pense a posteriori que j’aurais dû changer de prépa. Non pas à cause du niveau mais pour avoir l’opportunité de changer d’environnement, d’avoir des équipes de professeurs différentes, aussi bien en cours qu’en khôlles. »Olivier Guipponi

« Admise en liste complémentaire à l’ENS Lyon que j’ai raté de très peu, j’ai également dû choisir entre faire une école de géologie comme Géologie Nancy ou 5/2. J’ai choisi de faire 5/2. En effet, je voulais au départ m’orienter en archéologie via la géologie et il me semblait que seuls les ENS Ulm et Lyon me permettaient de faire des études de géologie intégrant une composante « littéraire » (ce qui rétrospectivement n’est pas si vrai que cela). J’avais aussi peur de regretter de ne pas avoir tenté jusqu’au bout. J’ai eu de la chance car ma prépa d’origine a ouvert cette année-là, à l’occasion de la fusion des concours Agro et Véto, une nouvelle Spé avec une nouvelle équipe de professeurs. J’ai donc pu faire 5/2 avec d’autres professeurs et un programme un peu différent tout en restant dans ma famille. S’il n’y avait pas eu cette ouverture de classe, je pense que j’aurais changé de lycée. Faire 5/2 n’est pas facile et il est bon de changer un peu d’air. Dans des grands lycées avec plusieurs classes, rester sur place est possible. Dans des petits lycées, la question se pose donc vraiment et il faut balancer les bénéfices du changement de prépa avec les inconvénients notamment au cas où il faut quitter la famille, les amis, etc. »Marine Paulhiac-Pison

Comment choisir son école ?

Vous trouverez des informations sur les écoles d’agro et véto dans ce document.

« Des forums sont souvent organisés avec les témoignages d’anciens élèves de la prépa : c’est une réelle opportunité de discuter concrètement de la vie dans l’école que vous visez, de vous renseigner sur les autres. Ne négligez pas ce rendez-vous, c’est souvent l’occasion de confirmer vos impressions ou de vous faire découvrir une école dont vous ignoriez l’existence. Et c’est surtout l’occasion de décupler votre motivation pour obtenir l’école de vos rêves. »Olivier Guipponi

« Le choix de l’école est important notamment entre école d’agro, école de vétérinaires ou de géologie, ou écoles normales supérieures. Choisir la plus prestigieuse parmi celles que vous aurez réussies n’est pas forcément judicieux. D’autres critères sont à prendre en compte : spécialisation (certaines sont spécifiques), possibilité de faire des stages à l’étranger, localisation en France… Il est malheureusement parfois difficile en prépa lorsque qu’on a « la tête dans le guidon » d’en sortir et de passer du temps à se renseigner sur les écoles (profitez des vacances d’été entre la Sup et la Spé pour le faire). Il existe parfois des passerelles si votre école n’offre pas la spécialisation que vous voulez. Attention également aux écoles normales supérieures qui permettent d’être élève fonctionnaire et donc payé mais avec un engagement décennal (il est également possible d’intégrer les écoles normales supérieures en tant qu’étudiant sur dossier en cas d’échec au concours mais sans le statut d’élève fonctionnaire). Enfin, les forums avec les étudiants d’école sont intéressants mais seulement si vous avez l’occasion de discuter avec des élèves de 2e ou 3e année voire des anciens élèves déjà dans le milieu professionnel. Les élèves de 1re année tout juste sortis de prépa et généralement dans l’euphorie (ou la dépression) post-concours n’ont pas forcément le recul nécessaire pour vous conseiller judicieusement. »Marine Paulhiac-Pison

Quels sont les débouchés en sortie d’école ?

« L’ENS Paris a représenté pour moi une formation exceptionnelle par son ouverture d’esprit et la liberté qu’elle offre. Si ma formation principale a été en biologie, j’ai aussi pu suivre des cours de japonais, d’histoire de l’art, de philosophie des sciences… et rencontrer des personnes d’horizons extrêmement différents. Cette formation m’a aussi permis de faire des stages à l’étranger et de découvrir la recherche en France, au Canada et aux États-Unis. Mais l’ENS a aussi représenté pour moi une véritable carte de visite. La thèse est un élément-clé d’une carrière dans la recherche académique. Et après une thèse réussie, la différence entre une personne issue des grandes écoles ou d’un parcours à l’université s’amoindrit. Et la suite de votre carrière dépend principalement de votre travail de recherche, et dans une bien moindre mesure de votre parcours universitaire. Mais faire une grande école, c’est s’assurer que des personnes recevant de nombreuses candidatures liront votre mail, puis votre CV, et vous recevront souvent pour un entretien. Enfin, ce qu’il faut retenir, c’est que les portes restent toujours ouvertes. Pour faire de la recherche en biologie comme je le fais aujourd’hui, le parcours classique par les grandes écoles est celui que j’ai suivi : l’ENS. Néanmoins, mon parcours a rejoint en master puis en thèse celui d’étudiants de Polytechnique (issus de MP), ou encore de l’INA-PG. Et c’est aussi le cas de chercheurs plus avancés dans leurs carrières. La prépa et les grandes écoles ouvrent de nombreuses portes. »Hélene Moreau

« Nous sommes, les auteurs de cet ouvrage, tous des anciens élèves d’une ENS. Le mot d’ordre de ces écoles est une formation « Par et Pour la recherche ». Les débouchés en sortie sont majoritairement la recherche et l’enseignement, mais il est également possible de faire des carrières plus atypiques dans l’administration (ex. dans l’aviation civile pour l’une d’entre nous), ou dans le privé (mais attention à l’engagement décennal !). »Marine Paulhiac-Pison

Voici quelques exemples de parcours classiques ou atypiques de camarades de promotion, 10 ans environ après la sortie d’autres écoles :

  • Agro Paris => Chercheur à l’INRA
  • Agro Paris => Directrice de recherche en immunologie/infectiologie
  • FIF => Chercheur à l’INRA
  • FIF fonctionnaire => Administration territoriale
  • Agro Montpellier => Viticulteur-œnologue
  • Études Véto en Belgique à l’issue d’un an de prépa (attention, il y a désormais un quota de 30 % d’étudiants non résidents désignés par tirage en France et un examen en fin de première année. Il n’est pas possible d’intégrer une formation de Véto à la fac en Belgique après avoir échoué deux fois au concours en France).

Voici d’autres exemples de postes occupés par d’anciens élèves de prépa BCPST :

  • fonctionnaire au ministère de l’Agriculture, responsable de la distribution des subventions européennes ;
  • travail à la commission européenne, sur la politique agricole commune et l’aide alimentaire à l’Europe ;
  • projet de recensement d’animaux dans un parc national africain ;
  • recherche en labo d’écologie à l’université ;
  • travail dans le chanvre ;
  • travail dans les poissons, la pêche ;
  • montage d’une microbrasserie en province ;
  • service national des eaux et forêts ;
  • conseillère scientifique pour une entreprise d’agroalimentaire ;
  • sélection de parfum pour entreprise d’agroalimentaire ;
  • consultant en économie du développement en mission en Afrique ;
  • professeur de SVT en collège, lycée et supérieur ;
  • chercheur en biologie à l’université ;
  • chercheur en sociologie, science et société ;
  • médiateur scientifique et guide touristique spécialisé dans les régions polaires ;
  • chercheur en géologie...

Enfin, nous avons tous des camarades de promotion qui se sont réorientés ensuite : consultant en stratégie d’entreprise, finance, milieu associatif, infirmier…

Quels concours faut-il passer ?

« La réponse à cette question est avant tout individuelle : ceux qui, par exemple, sont en prépa pour avoir véto et rien d’autre ne souhaitent parfois s’inscrire qu’à ce concours. Idem pour ceux qui ne veulent que l’ENS. Je vous conseillerais néanmoins de vous inscrire à plusieurs concours pour vous donner le maximum de chances d’obtenir une admissibilité et donc de passer des oraux. Même si vous prévoyez de faire 5/2, avoir passé des oraux ne peut être que bénéfique pour votre préparation et votre réussite en 5/2. »Olivier Guipponi

« L’avantage en BCPST c’est que les trois concours sont échelonnés, vous n’avez donc pas à choisir un concours au détriment d’un autre contrairement à d’autres prépas scientifiques. Plus vous passez de concours, plus vous avez de chances d’intégrer une école. Néanmoins, passer les trois concours est fatigant à l’écrit et à l’oral et peut avoir un cout. Le concours agro-véto est généralement une évidence puisque si vous êtes en BCPST, c’est a priori pour passer ce concours qui fournit la majeure partie des places pour les prépas BCPST. En revanche, il y a quatre banques de notes (Agro, Véto, PC Bio et Polytech). L’école Polytechnique ouvre également le recrutement aux élèves BCPST via ce concours en 2017. S’inscrire à une banque de notes coute relativement cher (entre 280 et 85 €, 835 € pour les quatre à moins d’être boursier). Inutile donc de vous inscrire si vous n’êtes pas intéressés par les débouchés (en Véto notamment). Bien sûr, en vous inscrivant à plusieurs banques, vous avez plus d’écoles accessibles donc plus de chances d’être admis. Le concours ENS est en revanche gratuit. Si vous n’avez pas peur d’être trop fatigué pour le concours G2E, vous pouvez toujours le passer, c’est toujours un entrainement et vous serez peut être admissible. Si vous êtes intéressés par la géologie ou si vous souhaitez multiplier vos chances d’avoir une école en sortie, vous devez passer également le concours G2E qui mène à différentes écoles d’ingénieurs géologues. Pour l’oral, normalement les dates des oraux ne doivent pas se chevaucher. Pour les trois concours, il faut facilement compter trois semaines d’oraux. Passer des oraux dans de nombreux concours est un très bon entrainement notamment si vous faites 5/2. »Marine Paulhiac-Pison

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